Très belle balade aujourd'hui qui nous a conduits dans des régions désertes, minérales. Peu d'habitants; on se demandait comment peuvent subsister ces personnes: même les troupeaux de chèvres et moutons ne doivent pas trouver à se nourrir: de la pierre et des touffes d'épineux sur des kilomètres. De plus, cette année, les pluies sont rares: quatre mois de sécheresse. Donc, une impression de pauvreté et de dénuement que nous n'avions pas perçue jusqu' à présent. Il faut dire aussi que toute cette route que nous avons faite aujourd'hui n'était qu'une piste il y a quatre ans. Le goudron permettra sans doute un désenclavement de la région.
Vous me direz: pourquoi jolie balade?
Une impression de nature vierge, ces gorges impressionnantes avec de très belles couleurs, des palmeraies à certains endroits( là, l'impression de pauvreté disparaît),des oueds parfois à sec, d'autres fois un peu plus pleins. On a ainsi pu traverser plusieurs fois les roues dans l'eau (ils ne construisent pas des ponts partout...)
Toujours des moments de vie surprenants tels que la lessive dans les oueds par des femmes les pieds dans l'eau à une température de quelques degrés; ou ces jeunes femmes courbées sous le poids de branchages ou buissons secs sans doute destinés à chauffer...
Ce qui est étonnant, c'est que , malgré l'immense différence de nos façons de vivre, au bout de peu de temps, on n'est plus surpris par ce que l'on voit! pas assez de recul?
Vous me direz: pourquoi jolie balade?
Une impression de nature vierge, ces gorges impressionnantes avec de très belles couleurs, des palmeraies à certains endroits( là, l'impression de pauvreté disparaît),des oueds parfois à sec, d'autres fois un peu plus pleins. On a ainsi pu traverser plusieurs fois les roues dans l'eau (ils ne construisent pas des ponts partout...)
Toujours des moments de vie surprenants tels que la lessive dans les oueds par des femmes les pieds dans l'eau à une température de quelques degrés; ou ces jeunes femmes courbées sous le poids de branchages ou buissons secs sans doute destinés à chauffer...
Ce qui est étonnant, c'est que , malgré l'immense différence de nos façons de vivre, au bout de peu de temps, on n'est plus surpris par ce que l'on voit! pas assez de recul?
Et oui pour bien comprendre, il fallait ajouter a tous ce contraste que vous avez décrit, que cette région était la dernière à être colonialiséé en Afrique (1934)et la première région du Maroc à produire des ingénieurs 4/150 habitants !!!
RépondreSupprimerTiens, nous enfants de ces vallées, somme aussi rudes, dégourdis que ces montagnes aux fronts pierreux et arides!
Tel des rescapés du hasard de la nature, nous les enfants de ces contrés, sachons très bien rimer l’abondance de notre culture Amazigh plusieurs fois millénaire avec l'ultime pauvreté des cimes!!!
yassan : amellago.jeun.fr